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        Infogaphie : Le Parisien


Black bloc... qui sont ils ?

Les black blocs se forment généralement au point de rendez-vous des manifestations loin du regard des policiers, derrière des bannières ou cachés dans la foule, ou pendant les manifestations quand une intervention policière ou une action directe se prépare. Les activistes s'habillent et se masquent de noir pour symboliser l'unité, leur solidarité et l'égalité des hommes et femmes au sein d'un black bloc et créer un effet de masse, mais surtout pour se protéger des caméras de vidéo-surveillance et pour éviter d’être identifiés par les forces policières. Ils portent souvent des blousons de cuir et des protections de fortune adaptées à la guérilla urbaine (équipement sportif, lunettes de ski ou de plongée, bannière renforcée).

Certains black blocs pratiquent la destruction de biens matériels : attaques de banques, bâtiments gouvernementaux, sociétés multinationales, caméras de vidéo-surveillance, publicité et tout ce qui à leurs yeux représente le capitalisme et l'État. Cette volonté de ne pas frapper n’importe quelle cible est une constante de la violence autonome de rue. Ces actions sélectives ne visent pas à s'attaquer aux personnes, aux petits commerces, aux habitations et aux biens collectifs indispensables mais aux biens des représentants du capitalisme et l'État.

Bien que critiqués par une partie des militants altermondialistes ou pacifistes – avec lesquels il existe parfois de réelles tensions, trouvant l'action des black blocs contre-productive pour la mise en place d'une alternative politique – la plupart des membres du black bloc affirment refuser de mettre en danger le reste des manifestants.

A Paris en 16 mars 2019, des blacks blocs de plus de 1 500 personnes se forment à l'acte XIX du mouvement des Gilets jaunes et participent aux côtés des gilets jaunes à des dégradations et des affrontements avec la police jamais vus auparavant aux Champs-Élysées ; heurts et dégradations se poursuivant jusqu'en fin d'après-midi dans plusieurs autres endroits de la capitale. Au total, 216 commerces ont été dégradés, dont 27 pillés, les autorités déplorant 79 feux, dont 5 bâtiments, et la quasi-totalité des kiosques à journaux de l'avenue totalement détruits. Trente gendarmes, policiers et pompiers ont également été blessés.

Source : Wikipedia