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La violence infligée aux femmes

Le 25 novembre était la journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes, cette date a glissé quasiment dans l'oubli dans la presse et les médias et pour cause car les terribles événements du 13 novembre ont pris toute la place sur nos écrans !

Néanmoins il faut réaliser que la violence à l'encontre des femmes continue et ne désemplit pas. Il faut donc prendre conscience plus amplement de ce fléau de sorte que chaque jour de l'année les jeunes gens, ceux qui feront le monde de demains soient éduques dans le respect de l'égalité des genres.



A travers le monde, les violences de genre sont légions. Dans la sphère publique comme privée, les femmes sont victimes d'agressions physiques, sexuelles et psychologiques. Exploitation sexuelle, viol, harcèlement, coups, mariage forcé, mutilation... Les moyens sont divers et variés et le bilan peu glorieux, ainsi, dans le monde, une femme sur trois est victime de violence, qu'elle soit physique ou sexuelle. Et le plus souvent, celle-ci est le fait d'une personne connue, un proche, un membre de la famille ou un compagnon.

Au cours de sa vie, une femme sur trois sera victime de violence;
Une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol;
La forme la plus courante de violence subie par les femmes est la violence physique infligée par le partenaire intime. Selon les données de la Banque mondiale, le viol et la violence conjugale représentent un risque plus grand pour une femme âgée de 15 à 44 ans, que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis.

Pour éradiquer ces agressions, l'Organisation des Nations Unies (ONU) a instauré en 1993 une journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes. Mais une journée "commémorative " ne resout pas le problème qui est un vaste problème de société malheureusement toujours d'actualité.

Pas besoin d'aller en Inde, où les viols ont tristement fait la une ces dernières années, pour en témoigner. Au sein même de nombreux foyers, la violence fait rage, souvent dans la plus grande discrétion. Des femmes sous l'emprise de leurs compagnons qui parfois meurent sous leurs coups.

Le harcèlement est l'une des autres plaies de nos sociétés. Ainsi, au sein de l'Union Européenne, entre 45 et 55% des femmes sont concernées par le harcèlement sexuel. Coupées de leur famille et de leur entourage, les femmes victimes d'un homme violent subissent, en plus des coups, humiliations et dénigrement. De quoi perdre confiance en soi et nourrir un sentiment de culpabilité. Certaines trouvent enfin la force de partir pour protéger leurs enfants, des coups ou d'un placement par les services sociaux. D'autres ont pu compter sur un ou des proches à l'écoute.

Pour plus d'information lire : www.unwomen.org


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